| | Protection de notre jeunesse - Ouverture du forum | |
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Admin Admin
Nombre de messages : 83 Date d'inscription : 24/11/2007
 | Sujet: Protection de notre jeunesse - Ouverture du forum Dim 9 Nov - 16:52 | |
| Dans une double préocupation de protection de notre jeunesse issue des séparations/divorces et de prévention des risques afférents à ces situations, nous vous proposons ici un débat en ces termes : Les diverses actions menées contre la délinquance en France peuvent-elles venir au soutien d'un meilleur traitement de nos séparations/divorces lorsque la parentalité est de fait ? Abstraction faite de toute mise en culpabilité parentale et/ou institutionnelle peut-on parler d'une responsabilité collective, d'un véritable concern ? Comment pouvons-nous améliorer ainsi l'action de nos services de la Direction de la Protection judiciaire de la Jeunesse ? Dans le respect des règles déontologiques de ce forum, vous avez la parole. | |
|  | | JAG
Nombre de messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2008
 | Sujet: Sagesse universelle ou délinquance tous azimuts ? Dim 30 Nov - 2:03 | |
| De quel élément culturel intergénérationnel un être humain est-il issu ? Celui de la tolérance d'autrui, ou bien celui du rejet de l'autre ? Et que penser, en tant qu'enfant, de ces deux autres personnes à qui je dois ma vie ? Me sont-elles étrangères... ou bien... sont-elles étrangement liées en moi ? Deux existences qui se croisent ( deux êtres humains sexués qui se rencontrent et s'aiment) donnent naissance à une vie. Peut-on penser que, plus ces deux existences se croisent de façon cervelée ( adulte et responsable), plus le résultat de ces multiples rencontres offrira de la cohérence, et de la cohésion, à l'existence de l'être humain à qui elles ont donné le jour ? L'élaboration d'un maillage structurant... en quelque sorte. De même, peut-on penser que, plus ces deux existences se tolèrent mutuellement, plus grande sera la tolérance naturelle de l'être humain à qui elles ont donné la vie ? Si la pensée unique n'est valable que dans un seul repère ( dans une seule maison "bien" gardée); La pensée universelle est formée d'une infinité de pensées... dans des repères différents. De plus, la vérité objective - celle qui nait du débat contradictoire entre deux vérités qui s'opposent de façon contrariante et conflictuelle - n'est qu'un premier pas vers l'objectivité de la vérité universelle. Ainsi va... pas à pas... l'humanité dans l'existence d'un être humain. Lorsqu'en un point il manque un soupçon d'humanité, l'observation humaine, consciente et scientifique, peut nous révéler des délinquances de tous profils et ordres. Si la délinquance est une menace ( un indice clignotant de menace) de déliquescence pour une société, elle constitue alors une preuve de la déshumanisation ( ou de l'humanisation) progressive des existences qui contribuent au vice ( ou à la vertu) de ce corps social. Il y a tant, et tant, de nuances dans un lever du jour, jusqu'à ce que le soleil apparaisse... au grand jour.  " Enseigner la compréhension entre les humains est la condition et le garant de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité. "Edgar Morin, extrait de: Les Sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur. " Bon courage !" Ce courage lucide, individuel et collectif, nécessaire et suffisant, pour transcender tous les conflits intérieurs... toutes les crises identitaires... tous les maux existentiels... divers et variés... et atteindre la liberté inaliénable, avec la transversalité de la tolérance, dans le sens humaniste du terme. A chaque instant, il nous faut prendre la mesure de l'isotropie des possibles et de " l'effet papillon" que chacun de ces " possibles" peut engendrer dans le temps, par l'intégration des savoirs vertueux ou la dérivation des " sciences sans coscience"... puissance iota. Peut-être, est-ce cela que l'on a coutume de nommer: La sagesse universelle, qui passe par le sens naturel du discernement de la voie de la sagesse humaine ? Appendice:
Soyez assurés, qu'en cinquante ans d'existence, j'ai vu quelques jours se lever pour former quelques pensées éclairées sur la vie.
Je dois vous dire aussi que j'ai effectué cet itinéraire (en approches didactiques), étape par étape, avec le conseil du bâton de pélerin de tous nos maîtres à penser et à vivre (dans de multiples démarches expérimentales et pédagogiques ).
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|  | | Lagaullerie
Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 20/01/2008
 | Sujet: Etre en paix. Mar 2 Déc - 5:16 | |
| Il paraît que lorsqu'on est en paix (de l'âme, de l'esprit, de corps, de territoire...) on n'a pas à faire la paix, et encore moins à déclencher la guerre et les attaques relatives.
Il faut parfois se défendre, ou se protéger, de ce qui tente de troubler cette paix légitime si l'on est incapable, ou mis dans l'incapacité provisoire, de la conditionner dans son propre environnement.
Permettez-moi de penser, sous toutes réserves, savoir ce que je dis car je n'ai pas encore, à ce jour, de version contradictoire. " Le bonheur n'est pas le fruit de la paix, le bonheur c'est la paix même. "Alain, extrait des: " Propos sur le bonheur ". | |
|  | | Odile
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 06/09/2008
 | Sujet: Morale et éthique Ven 5 Déc - 5:36 | |
| Il faudrait donc, d'après vous, donner une place plus grande à l'éthique (et non à la morale, source de plusieurs moralisations) dans notre société pour lutter plus efficacement contre la délinquance ? | |
|  | | JAG
Nombre de messages : 57 Date d'inscription : 24/08/2008
 | Sujet: " De la morale à l'éthique " Ven 5 Déc - 12:01 | |
| D'après Wiki, l'éthique est une discipline pratique (action) et normative (règles) qui se donne pour but de dire comment les êtres doivent se comporter pour agir sereinement entre-eux.
Il s'agirait donc d'apprendre à se comporter (en action sereine) dans nos situations de séparations/divorces pour donner le meilleur exemple à nos enfants issus des situations de séparations/divorces.
Comme on ne sait très souvent pas comment se comporter, alors on délègue à des tiers sa représentation, en particulier devant nos Juges aux Affaires Familiales.
Mais les plaidoieries, et contenus de conclusions, se font-elles sous couvert de politesse ?
Et pourquoi l'apprentissage de cette éthique ne serait-elle pas bénéfique à nos couples et familles ?
Sommes-nous en présence d'une importante lacune sociétale ? | |
|  | | Lagaullerie
Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 20/01/2008
 | Sujet: Ethique du débat contradictoire ? Jeu 11 Déc - 12:08 | |
| Pour vous répondre, SOSnaute Odile, et compléter la réponse déjà émise par JAG; Permettez-moi de penser que le principe du débat contradictoire n'est jamais respecté. Si tel était le cas, la solution serait élaborée et trouvée, au final, par toutes les parties en présence. Il se pourrait que cela soit ce que les humanistes appellent avoir un libre arbitre éclairé. La liberté de l'être humain façon Montaigne, en quelque sorte. La délinquance n'est pas une génération spontanée, sinon ce serait de la barbarie dont il faudrait parler. La délinquance est un constat d'échec de nos politiques éducatives (scolaire, familiale, professionnelle...). Léonard de Vinci avait déjà réfléchi à cette question posée à la nature de l'intelligence. Sa lecture me fait écrire: A quoi sert-il, dans une existence, d'avoir un BAC + 5 (et même davantage...) si le savoir acquis n'est pas porté par une forme d'intelligence humaine transversale à toute chose de la vie. Bien à vous. | |
|  | | Lagaullerie
Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 20/01/2008
 | Sujet: Développement réflexif aux "affaires familiales". Jeu 11 Déc - 12:23 | |
| De toutes les procédures dites "contentieuses" inscrites officiellement dans nos textes relatifs au traitement des "affaires famililiales", il en manque une qui soit officialisée.
Celle humaine inscrite dans le cadre d'une médiation, civile et humanitaire, entre deux êtres humains.
C'est un marché insoupçonnable, non en tant que telle seulement, mais en termes des conséquences incroyablement vertueuses qu'elle pourrait engendrer dans nos sociétés, et pour le détail; Aspects financiers compris. | |
|  | | Robin des garrigues
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 15/08/2008
 | Sujet: Lien familial contre délinquance Mar 23 Déc - 3:25 | |
| La médiation familiale, en s'assurant que les décisions familiales sont prises par le couple, en tant qu'entité, et non unilatéralement par chacune des personnes constituant le dit couple, participe à l'unité parentale en s'opposant à la tendance dictée par la stricte loi de l'individualisme.
Petit à petit se construit ainsi la cohésion familiale, fondement de la cohésion sociétale.
La cohérence sociale, qui naît de cette discipline familiale, s'oppose ainsi à celle fondée sur la seule règle du chacun pour soi.
Il ne s'agit pas d'un conseil conjugal (propre aux époux et très éloigné pour l'enfant), mais de l'apprentissage et de l'exercice d'une pratique commune (propre à la parentalité) au coeur de laquelle chacun se met à adopter le point de vue de l'autre, avant d'agir seulement, et seulement comme cela l'arrange.
L'effet structurant pour la cellule familiale forme un exemple de proximité pour l'enfant d'un mode de fonctionnement qui le frustre de celui de tous les regards centrés sur sa petite personne. Celui-ci générant souvent une personnalité dans laquelle tout est dû à l'enfant, et le sentiment d'incompréhension qui s'en suit lorsque ce dû, exclusif et excluant, n'est pas au rendez-vous. Ce sentiment favorise la révolte.
Par ailleurs, ne dit-on pas que c'est par la frustration que l'enfant grandit ?
Si l'on observe que la frustration d'un des deux parents, voire des deux, conduit souvent l'enfant vers des troubles de l'identité et du comportement, ce type de frustration n'engendre pas un effet éducatif vertueux.
La frustration ne doit pas être un manque, mais l'exercice d'un conflit personnel que l'enfant doit apprendre à dépasser (à transcender) pour se positionner lui-même dans le groupe familial, grâce au concours de l'exemplarité parentale.
L'enfant forme ainsi ses premiers pas vers sa liberté. Il apprend à autodéterminer ses champs d'investigation, et se fixer ses propres limites, relativement aux autres, dans les premières mises en situation de son existence. Les apprentissages scolaires sont validés par les prolongements quotidiens de la vie familiale, et réciproquement.
L'enfant n'est plus un suiveur subissant un mouvement ambiant, mais un acteur de la formation de son propre mouvement existentiel.
L'autorité parentale conjointe est aussi celle que l'enfant doit s'administrer lui-même à terme, en ayant saisi tous les tenants et les aboutissants du choix qui fait autorité dans sa propre famille, physique et idéologique.
Grandir en évitant la délinquance, c'est apprendre à respecter autrui, mais aussi à se faire respecter.
L'école familiale qui apprend à former une prise de décision par la respect de l'avis de l'autre, et dans le respect de tous les avis exprimés, c'est à dire dans la compréhension des intérêts en présence, permet de lutter contre la délinquance.
Beaucoup plus largement, la mutualisation des familles fonctionnant de la sorte vient au soutien d'une société forte de ses liens, en sachant pratiquer l'observation de l'altérité démocratique dans ses tissages relationnels, ses possibilités et ses réserves.
La décision qui l'emporte n'est pas celle de telle ou telle communauté au pouvoir privilégié, mais celle qui fédère toutes les communautés dans un rapport républicain. C'est la force du milieu, au sens de choix médian, qui triomphe.
La réaction de catastrophe (dont délinquance) potentielle à toute décision dirigiste ou communautariste peut être évitée.
Ainsi est ma vision de la médiation, non seulement dans le cadre familial, mais avec transversalité à tous ceux de la société civile, française et européenne. | |
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