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Soutien et protection des enfants . Réflexion sur son devenir. Médiation familiale et déjudiciarisation.
 
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 La société malade de ses incohérences

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Nombre de messages : 83
Date d'inscription : 24/11/2007

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MessageSujet: La société malade de ses incohérences   La société malade de ses incohérences EmptyDim 1 Mar - 12:43

Du grand soleil au petit tournesol

Certes, de nombreux indicateurs techniques sont régulièrement testés afin de mesurer l’involution progressive du moral des ménages, l’inexorable rapprochement d’une faillite socio-économique historique, la progression tragique de la pollution, de la raréfaction des espèces vivantes évoluées, à l’exception de l’espèce humaine.

Cependant, les voix qui affirment notre divorce avec le principe fondamental de cohérence dans nos rapports à l’autre et à la nature sont encore trop faibles, ou ne s’expriment que dans d’étroits et stériles cadres partisans.

Les troubles identitaires font des ravages.

Les multi-décompositions familiales et la dépersonnalisation professionnelle sont les deux causes de ces souffrances psychiques, aigues et chroniques, entraînant des désordres psychopathologiques et des troubles du comportement chaque jour plus nombreux.

La famille.

Une famille sur deux est disloquée. Les re-décompositions secondaires, postérieures à cette première fracture sont fréquentes.

Le plus souvent, les femmes victimes de mono ou multi-décompositions familiales profitent à court terme de la présence de tous leurs enfants.

Cette normalisation judiciaire est présentée comme républicaine, s’inscrivant dans le but d’émanciper les femmes et de les soulager de la brutalité masculine, alors qu’il ne s’agit que d’un conformisme contemporain (développé et exploité depuis le début des trente glorieuses), propre à multiplier les affaires en flattant le clientélisme basé sur l’appartenance sexuelle.

Toujours est-il que cette discrimination judiciaire positive permet aux femmes de ne pas exprimer les mêmes souffrances que celles des hommes, quasi-systématiquement dépossédés de la présence et de l’éducation de leurs enfants. Le conditionnement judiciaire flatte chez elles le besoin de possession, encourage le mépris, et n’endigue pas les tendances narcissiques perverses. Cette régulation tire au contraire les privilégiées vers le bas, comme toujours en cas d’inégalité de droits dans tous les apartheids du monde.

Mais à un âge plus avancé, ces mêmes citoyennes, trop longtemps privilégiées judiciaires sous prétexte de leurs enfants (mais en réalité au profit matériel exclusif du pouvoir judiciaire qui les a jadis séduites), risquent fort de ne pas admettre la fin des privilèges et l’éloignement affectif de leurs enfants, qui auront très tôt subi un conditionnement : on peut réfuter sa propre histoire et l’un de ses parents, alors pourquoi pas les deux , d’autant que rien n’est plus pesant pour un enfant que la possessivité parentale.

Elles risquent donc de subir les affres de la décompensation hystérique sans pouvoir trouver un nouveau support (plus de curé, plus de juge, plus d’avocat, vers la cinquantaine), ou du déchaînement passionnel des narcissiques pervers privés d’objet à séduire : à partir de la troisième partie de leur destinée, les dépressions et décompensations psychotiques risquent de se faire jour, sans parler des problèmes socio-économiques inhérents au renoncement du principe d’entraide entre époux.

Le plus souvent, les hommes victimes de mono ou multi-décompositions familiales perdent brutalement leur histoire, leurs enfants (d’une ou plusieurs unions), et pour beaucoup trop d’entre eux, perdent aussi leur dignité en écoutant ce qui est plaidé et jugé contre eux. Il y a ceux qui semblent accpeter, ceux qui sont certains de ne pas pouvoir s’opposer, ceux qui résistent et sont en conséquence de plus en plus malmenés par le système outreaugeant judiciaire.

Les troubles identitaires, psychologiques, comportementaux, se multiplient chez ces victimes d’une judiciarisation abusive de leur destinée, à tel point qu’il faut que les parquets restent vigilants, pour stériliser systématiquement la presse, pour boucler les informations au stade de la description sommaire d’actes décrits comme " forcenés ou dépressifs ", devenus quotidiens.

Et à tel point qu’il faut s’ingénier à inventer de nouvelles pathologies, comme " la psychose bi-polaire ", qui touche avant tout les hommes ayant subi une fracture identitaire familiale par l’entremise des tribunaux familiaux, et oscillant entre le leurre de nouvelles vies de familles fugaces et la détresse de la perte de leur véritable histoire engagée.

Quant aux enfants, on sait suffisamment, même s’il est de bon ton de n’en pas parler, à quel point le manque de repères paternels ampute leurs chances d’éducation équilibrée, d’enfance heureuse. Ils sont tous conditionnés à la loi du plus fort en " justice ", ce qui est totalement incohérent avec nos beaux discours droidlomistes et prétendus républicains.

Le travail.

Nous vivons à présent dans un monde où les progrès technologiques et la prévention ont transformé radicalement les conditions de production industrielle ainsi que les conséquences sur l’individu.

On ne meurt presque plus en usine, dans les mines, dans les champs. On ne meurt presque plus des maladies jadis redoutables, qu’elles soient infantiles ou adultes.

De plus en plus de gens, à présent des deux sexes, aspirent à travailler pour gagner un salaire ou des revenus alors que les postes de travail sont de moins en moins nombreux.

La tendance actuelle consiste à détruire les services publics (sauf les pôle judiciaire et policier) dans le cadre d’une idéologie ultra-libéral, en s’appuyant sur des arguments équivoques de la lignée psycho-judiciaire (aider la société par la peur du juge et du policier, favoriser l’esprit d’entreprise privée, développer les capacités individuelles, etc).

Consommer plus devient une sorte de but, travailler plus un idéal, changer plus souvent devient (comme à l’échelon familial) un facteur d’épanouissement…

Mais pourtant, jamais la masse des salariés n’a été en proie à de profonds doutes voire même de l’angoisse en vivant au jour le jour les injonctions paradoxales (plus travailler pour n’être pas plus épanoui, pour sur-produire dans un monde qui étouffe sous ses productions, et en même temps appréhender de devoir chercher du travail ailleurs, un travail encore moins choisi, pour seulement survivre économiquement).

Il va sans dire que les actes des " forcenés et des " dépressifs " dont parle quinze secondes la presse quotidiennement se retrouvent surtout chez des gens en perte identitaire familiale menacés en plus de perte de travail, ou de transformations non supportables pour eux de leurs conditions de travail psychologiquement acquises comme faisant partie de leur image personnelle.

Les idéologies.

Au contraire des animaux ou en tous cas de la plupart d’entre eux, l’Homme a besoin de spiritualité.

La société occidentale contemporaine ne lui propose plus que des mysticismes, que des exemples matérialistes, que des conditionnements mercantiles.

Les mouvements politiques se sont peu à peu amalgamés, et sont tous conditionnés par l’idéologie judiciaire : les débats d’idées n’existent plus, seuls les débats judiciaires semblent les opposer de temps à autres, mais sans rien promettre à leur issue, sinon des dommages et intérêts, tantôt pour l’un tantôt pour l’autre, au bon vouloir d’un juge de toutes façons suspect.

L’ensemble des idéologies politiciennes grille en brochette sur les braises judiciaires : une bouchée de droite entre deux bouchées de gauche, avec quelques piments extrêmes parsemés dans les morceaux. Et ce curieux festin ne profite qu’au lobby le plus irresponsable que l’Histoire de France a créé depuis l’abolition (par lui-même, d’ailleurs) de la noblesse, un lobby qui ne fait pas de politique mais s’en nourrit comme il se nourrit de la famille et du travail, à travers les procès en harcelsorcellerie.

Pourtant, sans fraternité (sans respect de l’autre, sans mise à disposition d’outils de dialogue et d’entraide plutôt que d’inflation des armes de guerre individuelle), la spiritualité humaine ne peut se développer.

L’hypertrophie de l’idéologie des droits pour tous et pour chacun, de droits différents mais normalisés, encadrés par de fugaces lois, adaptés à chaque situation, est venue étouffer l’idéal permanent de devoir de chacun envers tous.

La mal est si profond qu’il a contaminé l’intelligence de bien trop d’entre nous avec sa famille, dans le travail, avec ses voisins, et a détruit en beaucoup l’espérance de lendemains fraternels, au maigre profit de l’espoir de tirer son épingle du jeu, si l’on a la ruse d’avoir les bons relais, les bons appuis, les bonnes combines, le bon avocat, de tirer le bon numéro à la roulette ruse

" Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers, au loin, les suivent
Comme des soleils révolus
"


Pascal Dazin - Février 2009
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Lagaullerie




Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 20/01/2008

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MessageSujet: La prochaine révolution   La société malade de ses incohérences EmptyDim 1 Mar - 14:53

.
La révolution noétique est en marche...
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JAG




Nombre de messages : 57
Date d'inscription : 24/08/2008

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MessageSujet: Gustave Le Bon, extrait de : Hier et Demain.   La société malade de ses incohérences EmptyDim 1 Mar - 15:13

" En matière de prévision, le jugement est supérieur à l'intelligence. L'intelligence montre toutes les possibilités pouvant se produire. Le jugement discerne parmi ces possibilités celles qui ont le plus de chance de se réaliser. "
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