Vous avez écrit : " Il n'est malheureusement pas utopique de penser que les politiques français nous amèneront un jour à des situations de dérives aussi dramatiques tant nos enfants ne font pas partie de leurs préoccupations...! ".
Permettez-moi de penser que nos enfants font partie des préoccupations de nos politiques, mais pas avec les mêmes dominances de points de vues de l'esprit que celles des parents. Le domaine du public étant rarement celui de l'intime et celui du privé relatif à la famille pouvant révéler un certain nombre de modèles familiaux et éducatifs extrêmement différents.
- Nos enfants sont d'une part des citoyens en herbe. Il convient alors de faire la distinction entre un citoyen et un sujet selon la considération accordée à la personne en particulier et à l'être humain en général. Les comportements qui naissent d'un certain pouvoir peuvent nous aider à former notre discernement en la matière.
- D'autre part nos enfants sont des électeurs potentiels. A ce titre, il faudrait se questionner sur les électorats de demain attendus par les politiques menées. Souhaitent-elles des électeurs au libre arbitre suffisamment éclairés dans leurs divers choix ou des générations d'assistés qui feront tourner les systèmes mis par elles en place, voire qui auto alimenteront ces dits systèmes. Une société sans voleurs n'ayant plus besoin de gendarmes, pas plus que le plein emploi ne justifie le développement de notre ANPE.
Par ailleurs, l'institution judiciaire a-t-elle d'autres choix que de trier ses justiciables entre ceux qui relèvent de la rue, de la prison ou de l'hôpital psychiatrique ?
Peut-on penser, messieurs et mesdames nos Politiques, que les décisions volontaires ou aidées de la cellule familiale peuvent rendre en certains points l'intervention de la justice, et ses conséquences, contournables ?
Devons-nous collectivement admettre ou nous résigner, pour ce qui concerne nos enfants issus de nos divorces, à ce que leurs destins soient réglés sur la base du débat contradictoire, ou peuvent l'être tout aussi bien, si ce n'est mieux, du fait de la décision conjointe des parents seuls ou aidés dans la formation de cette décision commune par des médiations familiales qualifiées et expérimentées. Celles-ci ayant l'obligation de résultat consensuel entre parents en empruntant des voies et méthodes qui éviteraient les procédures judiciarisantes aux développements parfois psychiatrisants.
Dans les cas les plus délicats, les enfants seraient provisoirement retirés à leurs parents le temps que ces derniers fixent les meilleurs conditions de l'exercice pratique de leur autorité parentale qui ne relèvent pas, pourrais-je m'exprimer ainsi, des secrets de famille.
Dans ces cas extrêmes, les enfants pourraient être provisoirement placés chez un tiers choisi par les époux a priori de la signatuire du contrat de mariage, à défaut en nos familles d'accueil agréées par l'ASE.
Est-il préférable de chercher à placer nos divers malaises familiaux sous la tutelle de nos politiques de droit civil (formalisées in fine par une ordonnance du "sauf meilleur accord") ou sous celle de nos politiques de devoir familial adulte et responsable (concrétisées sur la bese d'un accord parental direct) et plus largement de celles des politiques du devoir sociétal suffisamment éclairé ?
Enfants de La Républiques, le débat sur la constitution du modèle le plus vertueux pour vous est ouvert... tant vos parents font partie de nos préoccupations politiquement correctes...!