... qui seraient d'ordre davantage du
conseil juridique pour la formation du contrat de mariage que de celui de la
plaidoierie pour sa dissolution... avec tout ce que l'on peut observer de discussions agressives devant nos JAF, en nos tribunaux dits: "
lieux de dialogue et d'apaisement".
"
Existe t-il une "nature humaine" ? La sociologie nous montre que les modèles familiaux et la notion de fidélité sont divers et variés : polygamie, polyandrie, patriarcat, matriarcat...
Il correspondent bien souvent à des logiques économiques.
Ex : polyandrie : lorsqu'une femme épouse un homme, elle a aussi ses frères, qui ne couchent qu'avec elle. Le résultat est un faible nombre d'enfants. Ca tombe bien : il y a peu de terres cultivables... "
Je te remercie, LN, de m'autoriser la publication de ton post pour introduire le présent sujet
...
(source: forum du site:
http://www.mafemmesebarre.com/) L'idée proposée serait (sous réserve de son aspect vertueux et conforme à notre esprit républicain et démocratique) de diversivier l'offre des contrats de mariage (dans leurs fonds) en les adaptant aux situations de citoyens adultes et volontés rencontrées ou naissantes.
Je ne tiens pas, non plus, à m'écarter de nos valeurs humanistes traditionnelles, en particulier celle de tolérance. Mais, "
que sais-je" sur ce sujet ?
- Les récentes avancées biologiques et sociétales ne faisant que renforcer la nécessité de se pencher sur cette question contractuelle et de dimension civile... pour ne pas dire civilisatrice.
- La mondialisation, et pour le moins la formation de l'institution européenne, nous projetant dans une situation dans laquelle les mariages (et naissances d'enfants issus de ces mariages) internationaux et interculturels (blancs exclus... car nous ne sommes pas racistes
) devraient proliférer, en faisant appel à de nouvelles compétences territoriales.
- Sans oublier la liberté de culte qui devrait être intégrée à la démarche. Les religions véhiculant des valeurs conjugales, familiales et parentales pouvant sensiblement différer d'une "idéologie" à l'autre. Notre procédure de divorce pour faute n'est-elle pas, elle-même, peut-être à relier à notre idéologie judéo chétienne ? Par ailleurs, je ne connais strictement aucun mariage ou divorce pour lesquels il n'y a pas quelques torts qui traînent de ci, de là... Que celui ou celle qui soutient le contraire me jete la première pierre.
Le but étant de prévoir (de la façon la plus limpide qu'il soit) les droits et les devoirs, par diverses clauses de droit civil public, de nature humaine et matérielle, tant pour l'application du contrat que pour sa rupture éventuelle... en préservant au mieux les intérêts respectifs des époux, parents et... enfant(s).
Avec "
fermeté et humanisme", si vous me permettez, Madame notre Garde des Sceaux, de vous emprunter cette expression.
Bien évidemment, la maîtrise juridique serait garante de la conformité aux principes généraux de notre Code Civil et soucieuse de régler, au plus vite et dans les meilleures conditions, les litiges et/ou conflits pouvant éventuellement naître dans la durée d'exécution des dits contrats.
Le contrat ainsi formé, et librement accepté par les parties disposées au mariage, pourrait faire l'objet d'un enregistrement chez un notaire pour en garantir l'authenticité en tant qu'Acte civil.
Qu'avons-nous collectivement à y gagner ou à y perdre ? A-t-on le devoir d'anticiper certaines transformations de notre société, ne serait-ce que par respect pour nos enfants et qualité de l'héritage civil et sociétal que nous leur laisserons.
Avons-nous le droit de rester passifs devant certaines fuites en avant constatées ?
Nos parlementaires sont-ils intéressés pour se saisir de ce sujet et en débattre, avec commissions ad hoc, voire en tester la mise en place progressive ?
Et vous ?
Vous avez dit : Liberté, Egalité, Fraternité ?